Ne touche pas à mon confrère Alain Alain

Dans un audio qui circule dans les réseaux sociaux, un homme s’érigeant en justicier, lance de graves menaces à l’encontre de mon confrère de Radio Oméga, Alain Alain, animateur de la célèbre émission Boulvaka.  Notre justicier faisant mine de regretter l’expédition « punitive » de Pô qui a vu quelques militaires égarés souiller l’honneur et l’image de notre armée, en se livrant à des pratiques que l’on croyait derrière nous, a plutôt montré combien son âme a été gravement pervertie par la culture de l’irresponsabilité criminelle.

Alors que toute la hiérarchie militaire s’échine à éteindre le feu par des actes d’apaisement, ce nostalgique de la terreur que faisait subir jadis quelques hommes en tenue, organisés en milice et assurés de toute impunité, ne pardonne pas à notre confrère de Radio Oméga d’oser prononcer la moindre critique contre un acte qui a pourtant indigné plus d’un burkinabè! Bonnes gens, il est temps de se lever comme un seul homme pour barrer fermement la route à de tels individus. Il faut que ces esprits attardés sachent que les burkinabè ne veulent plus par leur silence faire le lit d’une certaine chienlit qui leur a fait tant de mal.  

Alors, ceux qui ont en charge les enquêtes sur les événements de Pô sont interpellés ! Les auteurs de cet audio haineux  doivent être recherchés et punis avec toute la rigueur de la loi. Il faut protéger notre armée et notre société contre l’influence de ces hommes formés dans l’esprit des escadrons de la mort. C’est dans ce vivier que sont recrutés les gros bras destinés aux basses besognes. Il va sans dire que la vigilance doit être de rigueur à l’intérieur de ces corps spéciaux où la discipline constituait naguère la colonne vertébrale.

Comment comprendre, que l’on s’en prenne avec une telle violence à un confrère justement rendu célèbre par cette émission d’interpellation citoyenne et qui par son extraordinaire talent et son approche pédagogique apporte un peu plus de conscience dans la bonne humeur à notre vie  quotidienne. Si par la menace et la terreur on commence par intimider et par faire taire les hommes des médias, il faut y voir le signal que quelque chose de grave se prépare contre la liberté d’expression, contre la liberté tout court. Et ce n’est sûrement pas par notre silence que l’on arrivera à exorciser le danger.

Disons non aux intimidations et aux menaces, apportons notre indéfectible soutien au confrère Alain Alain !

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