Selon un communiqué de l’Etat-major général des armées publié le 5 octobre, le bilan officiel, après les opérations de ratissage, de l’attaque de Gaskindé perpétrée le 26 septembre dernier, fait état de 37 personnes tuées dont 27 soldats et 10 civils. En plus de ces victimes décédées, l’attaque a également occasionné 29 blessées dont 21 militaires, sept civils et un volontaire pour la défense de la patrie (VDP). Trois personnes sont aussi portées disparues et d’importants dégâts matériels ont été enregistrés, toujours selon ce communiqué de l’Etat-major.
Ces chiffres établis par l’Etat-major général des armées sont différents de ceux communiqués par le président de l’union des chauffeurs et transporteurs routiers du Burkina (UCRB) Brahim Rabo. Il a annoncé pour sa part un chiffre supérieur en ce qui concerne les personnes portées disparues. « Il nous revient que plus de 70 de nos camarades manquent à l’appel au cours de ce tragique événement », a-t-il indiqué dans un communiqué, appelant par ailleurs l’ensemble des chauffeurs alliés à observer une période de recueillement à partir du jeudi 6 au vendredi 7 octobre à la mémoire de leurs camarades décédées.
A la date du 6 octobre, les transporteurs, selon d’autres sources, ont décompté une trentaine des leurs qui manquaient toujours à l’appel. Le bilan provisoire qui avait été communiqué, deux jours après l’attaque, par le porte-parole de l’ancien gouvernement Lionel Bilgo, faisait état de 11 soldats tués et une cinquantaine de civils portés disparus. Les 27 soldats décédés ont été inhumés le 07 octobre dernier au cimetière militaire de Gounghin, à l’ouest de la capitale. 207 camions au total faisaient partie de ce convoi qui devrait ravitailler la ville de Djibo.
