L’objectif, selon le ministère en charge de l’agriculture, des ressources animales et halieutiques (MARAH), et son partenaire le Fonds international de développement agricole (FIDA), est de parvenir à une maitrise totale dans la communication sur les données du secteur de l’agriculture. Sont alors présentés et expliqués aux hommes de médias, les principaux agrégats couramment utilisés dans les analyses de performance dans le domaine agricole et de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des ménages.
La séance visait également à lever toute équivoque sur les amalgames souvent constatés en lien avec les données prévisionnelles et définitives des enquêtes et recensements agricoles. Plusieurs communications suivies d’exercices pratiques ont ainsi meublé les quelque cinq jours de renforcement des capacités des journalistes. De quoi devrait leur permettre d’améliorer la qualité de la communication sur les statistiques de l’agriculture. Réduire de façon substantielle le fossé qui existe entre la production des données agricoles par la Direction générale des études sectorielles et statistiques du ministère en charge de l’agriculture et leur exploitation par les médias est l’autre défi que la formation devrait, à moyen terme, contribuer à relever.
Elle s’inscrivait dans le cadre de l’initiative 50×2030, qui vise à accroitre la capacité de 50 pays à revenu faible et intermédiaire, dont le Burkina Faso, à produire, analyser, interpréter et utiliser les données en vue de la prise de décisions pour le développement rural et la sécurité alimentaire.