Comment une affaire concernant un citoyen ordinaire peut-elle devenir une affaire d’Etat ? Quels services a rendu ce citoyen pour être secouru par l’appareil d’Etat au prix du piétinement de la justice alors que des guérisseurs et guérisseuses qui soignent des Burkinabè et des Africains existent en divers endroits du Burkina ? Est-ce un hasard, une coïncidence…
Transition : Le président, la guérisseuse, Issouf Nikièma et le capitaine Hassan Diallo
Les magistrats ont repris le service le 08 août dernier après plus d’une semaine de suspension des activités juridictionnelles pour protester contre la soustraction de Amsétou Nikièma poursuivie avec huit autres personnes pour coups et blessures volontaires, séquestration et actes de tortures. Le procès ouvert le 09 août dernier a été renvoyé au 23 août prochain. La demande de mise en liberté provisoire des neuf prévenus a été rejetée par le Tribunal de grande instance de Ouaga II. Les coulisses d’un dossier judiciaire de flagrant délit devenu une affaire d’Etat qui révèle l’existence d’un centre de décision en parallèle aux institutions étatiques.