Selon le Conseil national de sécurité de la Côte d’Ivoire, il y a près de 18 846 Burkinabè qui ont trouvé refuge dans les zones Nord et Nord-Est du pays, suite aux attaques de groupes terroristes dans le pays. La mise en place d’une assistance humanitaire a permis le recensement biométrique de 4 235 réfugiés sur les 18 846 estimés par le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR). Le nombre de réfugiés burkinabè en Côte d’Ivoire a bondi en un peu plus d’un an. En février 2022, le HCR dénombrait déjà 7 000. Selon le communiqué résumant les travaux du Conseil, cette mesure des autorités ivoiriennes a permis l’identification et l’aménagement en cours de deux sites de transit dans les départements de Ouangolodougou (au Nord) et Bouna (au Nord Est), destinés à accueillir provisoirement ces réfugiés, dans l’attente de leur retour au Burkina. Certains réfugiés ont été accueillis par des proches ou des parents dans ces régions où les mêmes familles habitent parfois de part et d’autre des 620 km de frontières qui séparent les deux pays.
Lutte contre la fraude : 10 tonnes de poulets congelés saisies
Le 09 avril 2023, la coordination nationale de lutte contre la fraude (CNLF) a présenté à la presse, une saisie de 10 tonnes de poulets d’origine européenne et transités par un pays côtier. Ces poulets impropres à la consommation, ont été saisis dans la commune de Kombissiri, dans le Bazèga et acheminés à Ouagadougou aux fins d’être détruits. Les détails de la saisie. Selon le coordonnateur du CNLF, Yves Kafando, 13 véhicules transportait la viande. Chaque véhicule comportait en moyenne 105 cartons, pour un total de plus de 21 000 cartons pour une valeur de plus de 100 000 000 FCFA selon les explications du Coordonnateur. « Selon les autorités, ces types de produits ne répondent pas aux normes de consommation et d’hygiène prescrites au niveau national. Raison pour laquelle ils sont frappés du qualificatif de produits impropres à la consommation » précise t-il. La vigilance doit être de remise au niveau des différents services et des consommateurs pour enrayer cette fraude.
Concours de la Fonction publique 2023 : Près de 7 218 agents à recruter
Le Conseil des ministres du 19 avril 2023 a autorisé pour cette année 2023, le recrutement de 7 218 agents en concours direct. Ce nombre est en hausse, contrairement à l’année 2022 où le nombre d’agent à recruter était de 6 069 agents. Cela donne une augmentation de 1149 agents de plus, soit 18,93% selon le ministre en charge de la fonction publique Bassolma Bazié. Egalement, pour ces recrutements, le gouvernement a décidé de mettre l’accent sur les secteurs « prioritaires » comme l’agriculture, la transition digitale et la santé, en lien avec la situation nationale et la vision de la transition. Des efforts qui ont une incidence sur le budget de l’Etat selon le ministre qui cite un impact budgétaire, la masse salariale, le recrutement de ces agents, que ce soit concourt direct ou concours professionnel de 22 405 280 112. A l’en croire, le recrutement de cette année 2023 induit une hausse de 30,28% sur le budget. Il faut espérer que le ministère tire les leçons du cafouillage dans l’organisation et l’admission des épreuves afin d’éviter le retard accusé dans la publication des résultats comme ce fut le cas en 2022.
Téléphonie mobile au Burkina : Au moins 500 sites ne fonctionnent pas, dont 200 détruits par les groupes armés terroristes
Le Secrétaire Exécutif de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP), Wendlassida Patrice Compaoré a échangé avec les Directeurs Généraux des opérateurs de téléphonies mobiles du Burkina ce 14 avril 2023. Au centre des échanges, les mécontentements des populations liés au coût jugé élevé de la connexion internet au Burkina. En marge du contenu de ces échanges, le porte-parole des Directeurs Généraux des opérateurs de téléphonies mobiles, Boris Compaoré, Directeur Général de Telecel a fait savoir que les téléphonies mobiles au Burkina Faso rencontrent elles-mêmes des difficultés liées à la situation sécuritaire. A l’en croire, au moins 500 sites ne fonctionnent pas dont 200 ont été détruits par les groupes armés terroristes à travers le pays. Les dirigeants doivent prendre à bras le corps ce problème qui est source d’insécurité pour les populations et facilite l’action des groupes armés.