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Polices professionnelles en Afrique : La Police nationale du Burkina occupe la 1ère place

Assemblée nationale 

Des marchés irréguliers de plus de 9 000 000 000 FCFA

Des irrégularités sont constatées principalement dans la commande publique, la non-sincérité des restitutions comptables, la gestion des prêts véhicules octroyés aux députés et le financement du CORONATHON. C’est le point relevé dans le tome 2 de l’audit mené par l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de la lutte contre la corruption sur le fonctionnement de l’Assemblée nationale. Concernant la commande publique, l’une des irrégularités porte sur la surfacturation des prix de certains marchés publics. 55 marchés d’un montant global de 1 755 939 248 francs CFA ont été surfacturés. Le rapport de contrôle révèle également que l’AN dispose de 13 comptes bancaires dont deux ouverts ans les livres de l’Agence comptable centrale du Trésor et 11 autres dans les livres de différentes banques primaires.

Des paiements non justifiés pour absence de pièces et de pièces jugées irrecevables dont le montant est de 7 913 856 138 FCFA ont été faits à partir de ces comptes. Le rapport indique également que 190 marchés jugés irréguliers ont été attribués pour plus de 9 025 559 561 francs CFA. 1 789 700 000 FCFA ont été décaissés pour la 7e législature et 1 713 500 000 FCFA pour la 8e, pour ce qui est de la gestion des prêts véhicules octroyés aux députés. Ces prêts, constitués d’une avance de 13 500 000 FCFA, sont remboursables en cinq ans. Le présent rapport indique que le montant de recouvrement de ces dépenses à ce jour, s’élève respectivement à un taux de 93,01% et 14,77%.

Par conséquent, la somme restante à recouvrer s’élève à 1 585 650 000 FCFA et concerne 21 députés de la 7e législature et 127 députés de la 8e. Pour le cas du CORONATHON, les présidents des six groupes parlementaires avaient annoncé un apport global de 127 000 000 FCFA, à raison de 1 000 000 FCFA par députés. Cependant, le rapport indique qu’aucun franc n’a été déboursé pour cette initiative. Autres points dans le rapport, c’est la prise en charge irrégulière des membres des commissions ad hoc mises en place par l’AN dans le cadre de l’exécution d’activités spécifiques. Près de 120 activités donnant lieu à des prises en charge à titre de rétributions spécifiques, ont été conduites, pour un montant global estimé à 835 594 100 FCFA.

Polices professionnelles en Afrique

La Police nationale du Burkina occupe la 1ère place

Sur 39 pays africains, le Burkina occupe la 1ère place dans le classement des 10 polices professionnelles d’Afrique. Cette enquête a été réalisée par Afro baromètre, un réseau panafricain de recherches par sondage basé au Ghana. Les données ont été collectées entre fin-2021 et mi-2023. C’est ainsi que la Police nationale du Burkina Faso se retrouve à la 1ère place avec 58% de citoyens qui pensent qu’elle agit « souvent/toujours » de façon professionnelle et respecte les droits des citoyens. Pour la Police nationale, cette performance est à mettre à l’actif également des populations qui ne ménagent aucun effort pour les accompagner dans leurs missions régaliennes. Il faut travailler davantage pour accroitre le niveau de satisfaction et doter l’institution de plus moyens matériels, techniques, financiers et humains

La police nationale doit travailler à ne plus faire partie des services les plus corrompus dans les rapports du Réseau national de lutte contre la corruption (RenLac). La deuxième place du classement est occupée par le Niger. La Police malienne, elle occupe la 4ème place. Les pays anglophones tels que la Gambie et le Ghana, ferment le classement, respectivement à la 9ème et à la 10ème  place.

Utilisateurs des services financiers numériques au Burkina

Près de 68% des utilisateurs sont exposés !

Le Secrétariat technique pour la promotion de l’inclusion financière (ST-PIF), en collaboration avec le Groupe consultatif d’assistance aux pauvres (CGAP), a présenté son rapport de l’enquête nationale sur les risques auxquels font face les utilisateurs des Services financiers numériques (SFN) et en particulier ceux du mobile money au Burkina Faso. C’est une enquête menée en 2023. Selon le ST-PIF, les usagers des SFN sont exposés à des risques d’arnaques, de détournements, des risques sur l’utilisation des infrastructures, des communications et la gestion de ces services financiers numériques. Sur 1 600 utilisateurs interrogés au BF, 68% ont été exposés à au moins un risque lié à l’utilisation de ces services. 55% ont eu à faire face à des interruptions du réseau, les empêchant ainsi d’effectuer leurs transactions.

32% d’entre eux n’ont pas reçu le résumé attestant de la réalisation de la transaction et 26% se sont vus refuser un transfert ou un retrait de petits montants par un agent mobile money. Comparativement aux pays comme la Côte d’Ivoire et le Sénégal, où il y a eu l’étude également, au Burkina, il y a moins de cas de fraudes et d’arnaques. En outre, l’enquête a révélé que les plus grandes victimes sont des personnes vulnérables. A en croire ST-PIF, Lin Hien, cela est dû au fait qu’il y a un engouement de cette frange de la population sur les services financiers numériques. L’objectif visé à travers cette enquête est de mieux appréhender les principaux risques auxquels sont exposés les utilisateurs des SFN. Des solutions doivent donc êtres trouvées pour minimiser ces risques afin d’offrir des services de qualité aux utilisateurs.

Economie

Le Burkina Faso, 1er investisseur direct étranger en Côte d’Ivoire

Le Burkina est celui qui a le plus investit en Côte d’Ivoire en 2023. Selon la directrice générale du Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (CEPICI), Solange Amichia, le Burkina Faso détient 11% des investissements, notamment dans les domaines de la cimenterie, de l’emballage et des transports. Cela lui confère la première place des pays qui investissent le plus en Côte d’Ivoire. Plusieurs facteurs peuvent expliquer cet état de fait, notamment la situation sécuritaire, l’instabilité politique. Comme l’indique notre confrère en ligne infoh24.info, l’insécurité a certainement contraint de nombreux hommes d’affaires burkinabè à fuir le pays et à investir chez un proche voisin plus stable, comme la Côte d’Ivoire.

En effet, la croissance économique forte, la stabilité politique, le climat des affaires favorables et les infrastructures en développement sont des facteurs qui attirent les investisseurs burkinabè en terre d’Eburnie. Avec une économie déjà fragilisée par la situation sécuritaire, la fuite des entrepreneurs et investisseurs burkinabè vers d’autres contrées où l’herbe est plus est une alerte pour tous. Le Capitaine Ibrahim Traoré et son gouvernement doivent redoubler d’efforts dans cette reconquête du territoire nationale, afin de donner un meilleur visage au climat des affaires au Burkina.

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