Nous vivons,nous noirs,les séquelles visibles de complexes surannés d’infériorité.Les noirs doivent faire tomber,ici et maintenant,toutes les barrières mentales qui les ont enchaînées depuis des siècles.Le but de cet article est de parler de notre Indépendance vestimentaire.
Depuis les indépendances jusqu’à nos jours, les sommes dépensées pour nous habiller comme les occidentaux, les asiatiques et les arabes, auraient permis de créer des dizaines d’industries. D’électrifier toute l’Afrique noire. Ou encore d’investir massivement dans la lutte contre le paludisme. Le noir est beau quand il est dans sa tenue traditionnelle. Pour nous noirs, nos tenues traditionnelles doivent devenir des drapeaux et donc des symboles de notre identité. Pendant très longtemps le noir a toujours voulu ressembler à l’étranger. Sans jamais vouloir que l’étranger lui ressemble. Aujourd’hui, nous devons condamner cette vision surannée. Arrêtons pour toujours de nous dévaloriser. Le seul être humain , malheureusement, qui a vendu moins cher son image et donc l’image de sa propre race, c’est hélas, le noir. Nos habits ne sont-ils pas beaux ?Nos traditions ne sont -elles pas belles ?Luttons pour mettre fin à ce que j’appelle cette « hémorragie comportementale » du noir qui aime tant singer les autres .Les autres n’ont aucune considération et aucun respect pour nous noirs et c’est encore nous qui voulons leur ressembler. Triste et pitoyable.
Je voudrais lancer un appel afin que nous puissions poser clairement le problème de notre complexe à être toujours habillé comme les étrangers.
Observez bien que dans les instances internationales, africaines et non africaines, dans les établissements publics et privés, partout en Afrique noire, la référence inconditionnelle pour bien « paraître » est d’être tiré à quatre épingles comme on dit. Donc complet-cravate. Celà est visibles avec nos présidents chaque fois qu’il y a des réunions .Que ce soit entre nous noirs ou, entre les noirs et les autres. Quand je vois nos présidents toujours cravatés à des sommets de l’ UA, de la CEDEAO, de l’ ONU ,etc…Je m ‘interroge vraiment sur la dimension vestimentaire que nous négligeons. Encore une fois, le noir est le seul être au monde qui aime tant ressembler aux autres. Je rêve de voir désormais nos dirigeants, tous, habillés dans nos tenues traditionnelles lors des sommets ou autres rencontres. Que ce soit entre eux. Ou avec les autres.
La charge émotionnelle de les voir tous dans des uniformes essentiellement crées par nous amènera les autres à nous respecter. En même temps que nous noirs commenceront à être plus que jamais fiers de nous. C’est une voie logique vers notre redimensionnement culturel, spirituel et intellectuel.
Nous devons ensemble mener un combat afin de voir un jour cette réalité. Plus encore, le combat devrait intéresser les différents leaders. A commencer par les patriotes et panafricanistes qui véhiculent des messages pour redorer l’image du noir. Imaginez que toutes et tous les panafricanistes qui font des vidéos s’habillent en tenue traditionnelle pour s’adresser à un public en quête d’identité, de souveraineté et d’indépendance. Forcément cela aura un impact positif. Et un rayonnement hors de nos frontières.
Les autres ont dévéloppé à souhait comme j’aime le dire , » l’intelligence vestimentaire ». Pendant que nous noirs nous nous sommes installés sans mutation dans un « brouillard vestimentaire ». Au final, dis-moi et montre -moi comment tu t’habilles et je te dirais comment tu es libre. Notre Liberté est aussi notre Habit. Habit qui est notre Identité. En nous habillant jusqu’à la caricature comme les autres, nous perpétuons un esclavage indigne. Je l’appelle « l’ esclavage immatériel ». Il est le plus sournois, le plus silencieux mais le plus assassin. La preuve, le Noir est dépossédé d’un esprit de valorisation. Et ,pire, il a dévéloppé un véritable esprit d’étouffement. Au point où, pour remettre tout celà en cause, il va falloir terrasser des montagnes. Allons-y tout de même. Pour notre survie d’abord. Pour notre honneur ensuite. Pour notre liberté et dignité enfin.
Alors,nous pouvons prendre des initiatives afin de voir ce combat pour notre souveraineté vestimentaire se faire jour.
Je propose un concours annuel de la meilleure tenue vestimentaire africaine du Président. Il s’agira de désigner dans l’année le Président d’Afrique noire qui aura fait rayonner les tenues vestimentaires en les portant assez souvent. Le prix pourrait être un trophée en tissu avec les motifs des pays d’Afrique noire et ,spécialement une carte sur le tissu qui correspondra au pays du vainqueur.
Nous pouvons lancer une cagnotte en ligne pour recueillir les fonds pour le prix. Cette cagnotte sera annuelle. La raison de la cagnotte c’est d’afficher une indépendance totale. Le vote sera un vote en ligne ,ouvert, y compris à la diaspora. Le jury sera composé de personnalités de divers horizons dont les créateurs de modes, stylistes, couturiers. Mais aussi et surtout des spécialistes en communication de l’image.
La presse d’Afrique noire donne un bon exemple quand nous voyons des noirs présenter l’actualité dans des tenues simples.Même si la plupart du temps la tendance est à être cravaté.
Je lance donc un appel pour créer un Concours annuel de la meilleure tenue vestimentaire purement africaine de nos présidents.Ils sont les premiers ambassadeurs de nos cultures et de la vivacité ainsi que de la pérennité de nos traditions millénaires qui ,hélas sont entrain de s’écrouler.
Les panafricanistes et autres patriotes devraient eux aussi s’habiller en africain afin de faire passer leur message.Notamment quand ils font des vidéos.Un concours aussi pourrait être organisé pour magnifier nos valeurs culturelles.
En vérité,nous voulons jeter les bases de l’élaboration d’un Code d’Honneur,de Fierté et de Dignité de la race Noire.
Une leçon capitale et fondamentale à retenir:tant que l ‘ être noir n’aimera pas sa race,il n’évoluera jamais.Retourner à nos origines ou à nos sources est la clé immuable.
Dans ce combat,les spécialistes en communication et surtout,les spécialistes de l’image ainsi que les couturiers ,stylistes et toutes les personnes qui travaillent dans le domaine de la mode vestimentaire devraient s’investir.Le noir a suffisamment de talent,de créativité et d’originalité que nous émerveilleront les autres si nous acceptons de revenir boire à nos sources .Une eau pure.Une eau qui n’est pas souillée de cette pollution vestimentaire dont on nous a suffisament abreuvé depuis des siècles.Et d’ailleurs,pourqoui,n’imposerons -nous pas aux autres nos codes vestimentaires?Impérialisme pour impérialisme,inversons la tendance.C’est justement ce manque de vision et d’audace qui fait que nous sommes toujours les derniers.Et les plus soumis.Même,si,il faut le reconnaître,les choses bougent.Et,c’est tant mieux.
Les noirs ont été très dociles et malléables.Cette phase de soumission inconditionnelle et même insensée commence à connaître son déclin.
Je rêve du jour emblématique et historique où les autres s’habilleront dans des tenues typiquement africaines (d’Afrique noire) partout dans le monde,en Asie,Amérique,Europe,Océanie.Ce jour-là viendra.Même si je ne suis plus vivant,on dira: »il l’avait dit et écrit ».Pour l’Histoire,je l’écris car j’ai une forte intuition que ça arrivera.Et,on aura redonné au Peuple Noir toute sa « Légitimité existencielle ».
Pour l’avoir écrit,vous pouvez me donner tous les noms d’oiseaux. Je persiste,je signe.Comme on dit,les paroles s’envolent mais les écrits demeurent.La beauté vestimentaire du Noir sera universelle.Eternellement.
Peuple noir ,reveille toi ici et maintenant.Car tu es un beau peuple.Tu es un peuple fort.Tu es un peuple éternel et riche.
En conclusion,nous pensons que le combat contre l’impérialisme vestimentaire en Afrique noire mérite d’être mené.C’est un véritable fléau silencieux qui nous empoisonne sur tous les plans.Nous avons d’excellents stylistes noirs de renoms ,de très bons couturiers noirs,qui peuvent se joindre aux sportifs et musiciens noirs de renom pour booster la prise de conscience.C’est aussi un combat panafricain pour booster nos valeurs.Tout le monde est la bienvenue.Notre Image doit être à l’Image de notre continent: Riche et courtisé pour ses richesses.Nos habits sont nos valeurs et richesses.Donnons le meilleur de nous-mêmes pour véhiculer une Image positive du Noir.
Impérialisme vestimentaire:c’est à dessein que j’ai employé ctte expression.Véritablement,il me semble que nous ne nous rendons même pas compte de cette dimension.
J’ai choisi de vous donner une illustration de l’ampleur de la catastrophe afin d’attirer votre aimable attention.
J’ai tiré les références de deux (2) articles dont je vous cite les propos.
Voici,à toutes fin utile,les liens de ces articles.
https://fr.euronews.com/2022/10/24/la-face-sombre-du-marche-de-la-seconde-main
Je vais tout d’abord proposer de lire des paragraphes que je mets entre guillemets afin que vous vous fassiez une idée.
Dans le premier lien ci-haut,nous allons attirer votre attention et interpeller votre patriotisme.
« Les petits fabricants vulnérables d’Afrique ont le choix entre “améliorer leurs rendements ou se tourner vers une production de meilleure qualité”, ajoute M. Soko. A titre d’exemple, dit-il, l’Inde a augmenté de 46 % ses exportations à base de coton vers les Etats-Unis lorsqu’elle a abandonné sa production de simples articles en toile au profit de vêtements finis de meilleure qualité. »
Mon premier commentaire.Qui s’intéresse à ces petits fabricants ?Alors qu’ils et elles ne manquent pas d’originalité.Poursuivons.
« La Banque mondiale affirme qu’il coûte de 20 à 40 % plus cher de faire des affaires en Afrique que dans les autres régions en développement, en raison d’une réglementation trop contraignante, d’une législation foncière floue, de l’inefficacité des systèmes judiciaires, de l’incertitude politique et d’une concurrence déloyale des entreprises bien introduites dans les milieux politiques. Les marchés sont alors entre ains de quelques sociétés puissantes ».
Mon deuxième commentaire.Nous voici plongé dans nos habitudes qui freinent notre dévéloppement.Le problème du textile n’est qu’un exemple parmi tant d’autres.
Réfléchir et trouver des solutions positives ferait beaucoup avancer cette industrie du textile en Afrique noire.Voici une solution proposée dans l’article.
« “Il incombe aux gouvernements africains d’aider leurs secteurs privés à s’adapter aux nouvelles conditions pour rester compétitifs”, constate M. Soko. Ces gouvernements feraient bien, à son avis, de s’inspirer de l’exemple de pays comme le Bangladesh, où les autorités se sont associées aux efforts des entreprises nationales, des syndicats et des organisations non gouvernementales pour élaborer et mettre en place des politiques destinées à améliorer la formation et assurer le recyclage professionnel des travailleurs du textile ».
A nous donc de poser la problématique,de réfléchir profondément afin de faire de ce secteur,un secteur vital.Voire une référence.
Je poursuis les citations.Qui évoquent des pistes de réflexion.
« Diversification.
Une autre possibilité, selon M. Soko, serait de tenter de réduire la trop grande dépendance des pays africains vis-à-vis des secteurs du textile et de l’habillement en s’orientant vers la production d’autres biens très demandés. Par exemple, dit-il, plutôt que de craindre la concurrence de la Chine, les pays africains devraient tenter d’y exporter leur production, compte tenu de “ses besoins insatiables en matières premières. » »
Ici,tout est dit.La diversification est une solution idoine.
Nous abordons la phase où vous constaterez de vous-mêmes l’importance négative de l’impérialisme vestimentaire.Le titre en lui-même est révélateur.Je le mets en gras.
« S’adapter ou disparaître ».
« C’est justement ce que fait l’Afrique du Sud depuis quelque temps, tirant parti de ses ventes de minéraux et métaux à la Chine. Dotée d’une des économies les plus dynamiques de la planète, la Chine est le premier consommateur de pétrole et un des principaux importateurs de coton, représentant 33 % de la consommation mondiale. Certains pays africains négocient déjà l’entrée en franchise de leurs produits sur le marché chinois, moyennant la levée progressive des restrictions pesant sur les investissements chinois en Afrique. Les échanges commerciaux du continent avec la Chine sont passés de 10,6 milliards de dollars en 2000 à 13,5 milliards dans les neuf premiers mois de 2003 ».
Je pense qu’il, n’est point besoin d’ajouter un commentaire.Poursuivons toutefois.
« “Les possibilités de développer le commerce bilatéral et de renforcer la participation économique de l’Afrique au développement des économies dynamiques d’autres pays en développement (comme l’Inde ou la Chine) sont énormes”, note M. Soko. Dans un premier temps, cependant, les pays africains devront réduire leur dépendance vis-à-vis d’un ou plusieurs produits d’exportation qui constituent leur source principale de revenus ».
Ici je pense que nous devons nous lever comme un seul homme pour mener ce combat.D’autant que ce qui suit est révélateur.Là encore,je mets le titre en gras.
Options limitées pour l’Afrique.
Comme les Etats-Unis, les pays africains pourraient faire appel aux mesures “anti-dumping” pour limiter provisoirement les exportations chinoises jusqu’en 2008, déclare Mills Soko, chercheur à l’Institut sud-africain des affaires internationales à Johannesburg. Les entreprises africaines devraient profiter de cette possibilité temporaire pour accroître leur productivité, devenir plus compétitives et valoriser leurs exportations, en produisant, par exemple, des articles de meilleure qualité.
Selon l’Organisation internationale du Travail (OIT), la Chine a exporté pour 31 milliards de dollars de textiles de janvier à avril 2005, une augmentation de 18 % par rapport à la même période de l’année précédente. Les exportations de textiles chinois vers les Etats-Unis et l’Union européenne, désormais affranchies de quotas, ont augmenté de 250 % et 84 %, respectivement.
L’adhésion de la Chine, premier producteur de textiles du monde, à l’OMC en 2001 et la levée ultérieure des restrictions de l’AMF ont ouvert la voie à une concurrence sans précédent dans ce secteur. Le Conseil national des associations de textiles (NCTO), organisme qui regroupe les principaux fabricants de textiles américains, a indiqué que dans les trois premiers mois de 2005 qui ont suivi la levée des quotas, les importations de pantalons en coton fabriqués en Chine ont bondi de 1500 % et celles de chemises en coton de 1350%. En Europe, “l’augmentation des importations de certains articles vestimentaires a dépassé 2000% au cours du premier semestre de 2005”, précise le Secrétaire général de la Fédération, Neil Kearney ».
Qui peut-,en lisant ce passage,rester indifférent.Nous devons avoir des sueurs froides.Et mieux nous armer d’idées féçondes afin de faire rayonner notre industrie textile.Ainsi que notre propre image.
Maintenant,nous allons aborder le deuxième article et quelques passages.Encore une fois ,je mets en gras le titre.
Textiles : la perte de débouchés coûte des emplois à l’Afrique.
« L’abandon progressif du régime des quotas a déjà coûté à l’Afrique plus de 250 000 emplois en quelques années, selon la Fédération internationale des travailleurs des industries du textile, de l’habillement et du cuir (FITTHC). La plupart des emplois ont été supprimés au Lesotho, en Afrique du Sud, au Swaziland, au Nigéria, au Ghana, à Maurice, en Zambie, à Madagascar, en Tanzanie, au Malawi, en Namibie et au Kenya ».
Ce passage vous permet d’avoir une idée sur la perte d’emplois dans ce secteur.Il s’agit de données anciennes.La suite,lisez.
« Lors d’une récente réunion du bureau africain de la Fédération internationale (FITTHC) qui s’est déroulée au Cap (Afrique du Sud), les participants ont enjoint les gouvernements africains d’organiser d’urgence une conférence à l’échelle continentale pour examiner l’avenir des secteurs du vêtement, des textiles et de la chaussure. Cette réunion devrait permettre aux gouvernements, syndicats et investisseurs de formuler des stratégies face à la crise actuelle, afin d’accroître la productivité, d’attirer les capitaux et d’améliorer les conditions de travail ».
Des propositions sont faites.Mais puisque personne ne s’intéresse réellement à ce secteur ,nous continuons de dépendre des autres.Voici une preuve parmi tant d’autres .
« L’ancien régime des quotas, connu sous le nom d’Arrangement multifibres (AMF), limitait les exportations de textiles et de vêtements vers les plus grands marchés du monde – Etats-Unis, Canada et Union européenne (UE) – dans le but de protéger les producteurs des pays industrialisés de leurs concurrents plus performants d’Asie. Ce faisant, ce régime a involontairement avantagé les petits exportateurs de textiles des pays en développement, moins gênés par les restrictions ou bénéficiant d’accès préférentiels aux marchés de l’UE ou des Etats-Unis; leurs exportations vers les principaux pays industriels ont prospéré.
L’abandon des quotas risque de chasser des grands marchés ces fabricants, incapables de rivaliser avec la concurrence effrénée de pays comme la Chine ou l’Inde ».
Ce passage évoque la politique des qoutas.Et,derrière cette politique,se cache un impérialisme vestimentaire que subissent les noirs.Jusqu’à quand?
Dans le passage ci-dessous,vous comprendrez que le marché du textile est un marché très lucratif pour l’Afrique noire.Et,en même temps que nous sommes victimes de cet impérialisme vestimentaire.Les chiffres donnés,je l’espère,vous permettrons de prendre conscience de l’ampleur du combat à mener ,ici et maintenant.Encore une fois,je mets en gras le titre.
« Les producteurs africains peuvent viser le créneau haut de gamme des marchés étrangers.
460 milliards de dollars de vêtements jetés chaque année.
Pour Greenpeace, ces vêtements d’occasion sont « un cadeau empoisonné » : en plus de polluer, ils empêchent l’essor d’une vraie industrie textile locale . De nombreux pays africains sont en effet tenus par des accords internationaux. Ils ne peuvent pas, par exemple, interdire les vêtements d’occasion venus des Etats-Unis en vertu de l’African Growth and Opportunities Act.
En 2016, quatre pays d’Afrique de l’Est, le Rwanda, le Kenya, la Tanzanie et l’Ouganda, avaient essayé d’augmenter les droits de douane des vêtements d’occasion américains, mais ils ont été rappelé à l’ordre par Washington, sous pression du lobby de la seconde main, un marché qui pèse plusieurs milliards de dollars dans le monde ».
La conclusion,tirez la vous-mêmes.Rien que la somme citée plus haut devrait nous amener à réflechir.460 milliards $ jetés chaque année,c’est bien une somme qui couvre quasiment le budget total de tous les pays d’Afrique noire réunis.Ainsi,rien que les vêtements jetés à la poubelle dans les pays autres que les nôtres atteignent cette somme vertigineuse.
Vous comprenez pourquoi j’ai parlé d’impérialisme vestimentaire.Et,tout aussi,pourquoi,j’ai proposé des solutions dès le début de cet article.En effet,pendant que les autres ont de l’argent à jeter inutilement,nous en avons besoin pour nous dévélopper.
Nous noirs,nous devons impérativement nour Réveiller.Et surtout,arrêter d’être très sélectif dans nos combats.Les vrais combats qui méritent de nous affranchir et de nous libérer nous ne les avons pas encore réellement commencer.Si les chiffres donnés vous interpellent,sachez qu’il existe un autre impérialisme qui est une véritable gangrène pour la race noire:l’impérialisme scientifique.Encore que nous avons considérablement notre part de responsabilité.La preuve,personne n’en parle.
Le moment est venu,de sortir,l' »artillerie lourde » (avec des mots et non avec des armes ) pour dénoncer à haute et intelligible voix l’exploitation éhontée de l’intelligence scientifique des noirs.Oui,notre intelligence scientifique permet de rapporter des milliers de milliards de dollars et d’euros aux autres alors qu’on continue de nous rabaisser comme moins que rien.Pendant très longtemps,nous avons été payés en monnaie de singe.L’heure du Réveil et de la Victoire a sonné.Triomphalement pour le Peuple Noir.
Le pire des impérialismes qui abrutit, détruit et fossilise la race noire depuis des siècles, est l’impérialisme scientifique. Les noirs sont concentrés sur les richesses que procurent leurs sous-sols. Notamment les matières premières. En vérité, l’exploitation de l’intelligence scientifique des savants et scientifiques noirs rapporte ,aux autres, bien plus que les exportations à prix squelettiques de nos produits divers. Beaucoup plus. Et ce, depuis des siècles. Notre Réveil doit commencer par faire un récapitulatif de ces données et les afficher avec fierté. Personne ne peut mesurer ,en terme d’argent, qualitativement et quantitativement, ce que ,de l’agriculture au spatial, en passant par toutes les autres disciplines et spécialités, l’intelligence scientifique du noir a rapporté. De qui se moque-t-on ?Pour le reste, nous avons, nous noirs ,trop garder le silence sur notre Apport à la suprématie (négative ) des autres à notre propre détriment. Maintenant, il va falloir recadrer les choses et réclamer le juste prix. Nous avons suffisamment et douloureusement été exploités jusqu’à la moelle épinière pour rester amorphes face aux questions cruciales de notre Avenir et, tout aussi de notre Identité .Voire de notre Dignité.
Ces sujets et thématiques n’intéressent et n’interpellent aucun noir.Comme je dis,nous sommes trop sélectifs dans les combats que nous menons,sans aller à l’essentiel.
Vivement donc que nous réfléchissons à comment sortir de ces dilemnes qui nous assaillent et envahissent.Nous polluent continuellement.Il est l’Heure d’Agir pour le Peuple Noir.
Hassane BAADHIO