Composée de 1498 militaires du rang, dont une centaine de techniciens et neuf personnels féminins, cette promotion a été baptisée promotion « YARI ADAMA OUSSE » en hommage à un devancier pour l’excellence de son parcours professionnel et social. Cinq mois durant, ces jeunes ont acquis des connaissances militaires, complétées par des formations professionnelles dans le CIGN de Gaoua. L’élève gendarme auxiliaire Wendelamita Jacques Nikièma est le major de la promotion.
Le Colonel de gendarmerie Boukaré Zoungrana, ancien ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité est le parrain de cette promotion. Présidée par le Lieutenant-colonel Evrard Somda, Chef d’Etat-Major général de la gendarmerie nationale (CEMGN), cette cérémonie a été ponctuée par : la présentation des nouveaux gendarmes auxiliaires au drapeau, les mots du délégué de la promotion, du chargé de l’expédition des affaires courantes du CIGN et du parrain, le baptême de la promotion, la remise des épaulettes et le défilé militaire.
Cette première promotion de militaire de rang de la gendarmerie nationale recrutée avec le niveau Brevet d’études du premier cycle (BEPC) vient pour renforcer les rangs et permettre à l‘institution de jouer pleinement sa mission. Une deuxième vague de 1 500 autres auxiliaires gendarmes sera formée dans les jours à venir. La gendarmerie nationale, composée jusque-là de sous-officiers et d’officiers, est entrain de relire ses textes pour mieux structurer l’institution avec la prise en compte de ce niveau, militaires de rang dans le corps. Les gendarmes auxiliaires sont formés pour être des agents de la force publique (AFP). Ils travailleront aux côtés des sous-officiers de gendarmerie sur la base d’un contrat de quatre ans.
Minata Dabiré