Selon les derniers rapports du Secrétariat technique de l’éducation en situation d’urgence au Burkina (ST-ESU), on enregistre à la date du 31 mars 2024, près de 5 319 établissements fermés sur l’ensemble du territoire national, contre 5 336 en fin février 2024. On observe ainsi une tendance à la baisse de la fermeture d’établissements scolaires. Du côté des élèves affectés par ces fermetures d’établissements, il y a également un brin d’espoir. En fin mars 2024, le ST-ESU a enregistré près de 818 149 élèves affectés par la fermeture des établissements, dont 394 293 filles et 24 291 enseignants, dont 7 413 femmes. Ces chiffres sont en baisse par rapport au mois de février où les élèves affectés étaient au nombre de 823 340. En ce qui concerne les réouvertures d’établissements, 1 304 établissements fermés, ont été rouvertes. Ces réouvertures reçoivent près de 262 155 élèves, dont 129 892 filles et 8 673 enseignants, dont 2 754 femmes. Pour le cas des Elèves déplacés interne (EDI), le rapport indique que 440 945 élèves, dont 219 985 filles inscrites ou réinscrites dans des établissements scolaires d’accueil délocalisés et rouverts. Ces chiffres en baisse sur la situation de l’éducation en situation d’urgence, redonnent un espoir dans cette lutte contre l’hydre terroriste. Il faut espérer cette dynamique pour permettre aux enfants du Burkina d’être scolarisés.
Lutte contre la fraude : Une citerne arrêtée pour transport de marchandises à Ouagadougou / 40 KG de drogue saisit
La police municipale de Ouagadougou a interpellé un camion citerne dans la nuit du 06 au 07 avril 2024. Alors qu’on s’attend à y découvrir peut-être du carburant frauduleux ou autres « liquides inflammables » comme c’est marqué sur la citerne, ce sont plutôt des marchandises. La précision n’a pas été donnée sur le type de marchandises. La citerne a donc été aménagée pour transporter des marchandises, dans le but d’échapper aux fouilles lors du transport à l’intérieur du pays. Selon la police municipale, les présumés auteurs pris sur les lieux, ainsi que les articles qu’ils transportaient ont été remis aux services compétents pour la suite de la procédure. Cette nouvelle trouvaille montre à quel point, les fraudeurs ne manquent pas de tours dans leur poche, pour échapper aux fouilles douanières. Il faudra donc redoubler d’efforts dans cette lutte contre la fraude.
La coordination nationale de lutte contre la fraude quant à elle, a démantelé 16 avril 2024, un réseau de trafic de drogue. Cette opération a permis la saisie de 40 kg de drogue d’un coût estimatif de plus de 10 000 000 francs CFA. Selon la CNLF, la drogue saisie était du chanvre indien conditionnée dans des plaquettes. Les efforts doivent être redoublés pour une société burkinabè sans drogue.
Santé / Canicule : Quatre décès par jour à l’hôpital Yalgado
Depuis le début du mois de mars, les Burkinabè vivent une période de chaleur les plus chaudes. Le thermomètre affiche par moment les 44 degrés. Dans une interview accordée au confrère en ligne lefaso.net, lemédecin anesthésiste réanimateur Dr Abdramane Ouattar explique que les coups de chaleur entraînent une destruction au niveau de l’organisme. Et cela va contribuer à une destruction ainsi qu’une défaillance au niveau des organes du corps humain. A l’en croire, ils reçoivent près de 35 patients par jour souffrants de coup de chaleur. Nombreux arrivent malheureusement déjà décédés. L’anesthésiste réanimateur dénombre au moins quatre décès par jour. Selon toujours ses explications, ce sont les mêmes signes avec des températures élevées chez les victimes. Le taux de mortalité lié aux coups de chaleur vacille entre 25% et 30%. Les patients qui souffrent beaucoup de coups de chaleur sont les personnes âgées. Ces patients ont généralement plus de 50 ans (entre 75 et 85 ans pour certains). Par moment, il y a de jeunes patients de moins de 50 ans également. Ces derniers eux, présentent, des antécédents (maladies, mode de vie, activités et traitements) qui favorisent ou aggravent les coups de chaleur. Selon Dr Abdramane Ouattara, le nombre de cas a augmenté pendant la période du jeune musulman et du carême chrétien. Avec les délestages permanents de la nationale de l’électricité, il n’est donc pas permis d’avoir toutes les commodités pour se rafraichir. Le médecin anesthésiste conseille de se mettre à l’abri des coups de chaleur, s’hydrater, en buvant beaucoup d’eau même quand on n’a pas soif.