Dr Désiré Méda, président de l’Association des étudiants burkinabè en France (AEBF) : « L’étudiant burkinabè en France est principalement non boursier et se bat pour survivre »

Le saviez-vous ? Un peu plus de 2 000 burkinabè suivent ou poursuivent leur cursus dans les universités et établissements en France ces dernières années. Ce sont les chiffres de l’Association des étudiants burkinabè en France. Au Burkina Faso, on parle peu de ces étudiants burkinabè partis pour des études en France. Dans le discours des politiques, on les évoque à peine. Dans ces lignes, L’Evénement a interrogé, par correspondance, avec le président de l’Association des étudiants burkinabè en France (AEBF) une des sections internationales de l’Union générale des étudiants burkinabè (UGEB), Désiré Méda qui, par ailleurs, vient de soutenir sa thèse de doctorat en médecine à l’Université de Poitiers. Il revient sur les « dures conditions de vie et d’études » de ses camarades. D’après lui, des étudiants burkinabè en France se sentent abandonnés par leur ambassade.