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Cas Guy Hervé Kam : Le dilemme du juge d’instruction militaire

Le juge d’instruction du cabinet numéro deux du Tribunal militaire de Ouagadougou le magistrat capitaine Alassane Ismaël Traoré en charge du dossier d’attentat à la sureté de l’Etat et d’association de malfaiteurs cherche la parade pour pouvoir auditionner Guy Hervé Kam, enlevé et séquestré depuis le 24 janvier 2024 à Ouagadougou. Alors que l’exécutif refuse de respecter les décisions de justice l’enjoignant de relâcher immédiatement l’avocat, le juge d’instruction a envoyé dans ce mois de mai une correspondance au président de la Chambre de l’instruction de la Cour d’appel de Ouagadougou pour l’autoriser à auditionner Me Kam. Le juge Ouattara a rappelé qu’il avait déjà répondu à cette doléance. Il a réitéré sa position. Me Guy Hervé Kam peut être auditionné mais dans le respect des décisions de justice et des règles régissant la profession d’avocat au Burkina et dans l’espace de l’Union économique monétaire ouest africain qui stipule qu’aucun avocat « ne peut être entendu, arrêté ou détenu sans une consultation au préalable du bâtonnier ».

Un dossier de viol de procédure qu’on s’arrache les cheveux pour judiciariser. Enlevé dans la nuit du 24 janvier 2024 à l’aéroport international de Ouagadougou de retour de Bobo Dioulasso, le juge du Tribunal administratif de Ouagadougou le 07 mars 2024 a ordonné à « l’Etat du Burkina Faso plus exactement à la direction générale de…

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