C’était une affaire entre particuliers qui a pris une tournure nationale. Jacques Ouédraogo attributaire d’un terrain à Pazzani, un quartier de Ouagadougou, était opposé à Moussa Guigma qui revendiquait le même terrain. Ce dernier avait fait des réalisations dont une mosquée sur le terrain litigieux. Me Soumaïla Belem, avocat, saisi par Jacques Ouédraogo se tourne vers les tribunaux. Il remporte les procès. Le juge avait ordonné l’expulsion de Moussa Guigma tant de sa personne que de ses biens de la parcelle. La démolition de la mosquée sur la parcelle en exécution de la décision de justice avait suscité la colère de certaines personnes se réclamant de confession musulmane. Le gouvernement est, entre temps, entré dans la danse avec une solution aussi contestée. Jacques Ouédraogo ainsi que son avocat n’avaient pipé mot. Plus d’un an après, Me Soumaïla Belem, avocat de Jacques Ouédraogo brise le silence.
Un litige foncier a opposé un de vos clients Jacques Ouédraogo à un particulier et à certaines personnes de confession musulmane en 2021 à Ouagadougou dans le quartier Pazani. Quelle est l’histoire exacte ?
Une précision avant toute chose. Le litige opposait deux personnes : messieurs Jacques Ouédraogo et Moussa Guigma. Monsieur Ouédraogo n’était pas opposé aux musulmans. C’est monsieur Guigma qui a choisi délibérément de faire jouer la fibre religieuse musulmane pour se donner plus de force. Suite à une demande qu’il a formulée comme tant d’autres personnes, Jacques…
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