Il s’appelle Palenfo Donas Alexis. Profession, garde de sécurité pénitentiaire. Recruté à l’issue d’un concours en 1997, il subit trois ans de formation à l’école nationale de police d’où il en sort comme agent en 1999. De 2005 à 2007, il subit avec succès la formation d’assistant à l’issue d’un concours interne. Dans le souci de toujours améliorer sa formation, il tente et réussit au concours des contrôleurs en 2011. Malheureusement il est victime en juillet 2011 d’un accident de la circulation d’où il en ressort les deux jambes amputées. Loin de s’apitoyer sur son sort, l’assistant Palenfo est déterminé à renforcer sa carrière, convaincu que malgré son handicap, il peut continuer sa formation d’assistant et servir à un niveau plus élevé. Seulement voilà, la direction de l’école nationale de police n’a pas prévu ce cas de figure. Elle a demandé et obtenu du ministre de l’administration territoriale le licenciement de l’assistant Palenfo. Comme si les handicapés ont vocation à demeurer des subalternes. Cette décision bafoue les droits des handicapés. Pareille discrimination est inacceptable. L’Etat n’a pas que des droits sur ses agents. Il a aussi des devoirs et notamment le devoir de reconnaissance. L’assistant Palenfo le mérite bien, lui qui est victime d’un accident, alors qu’il revenait du service !