« Violation des textes, exclusion des postes de responsabilité, tentative de liquidation du corps des environnementalistes, inaction ou complicité de l’autorité… ». Les environnementalistes, sous la houlette du Syndicat national des environnementalistes de l’Etat (Synaee), ne décolèrent pas des « manœuvres » qui ont lieu au sein de leur département de la part, disent-ils, du cadre paramilitaire des Eaux et forêts en vue de « contrôler et d’absorber leur corps ». La fusion envisagée des deux corps par le gouvernement en est la preuve, martèlent-ils. L’exécutif lui, indique vouloir, à travers cette fusion, « recadrer et focaliser les travailleurs sur l’intérêt et les missions essentielles du département en charge des questions environnementales ». Sollicités par L’Evénement, le ministère par la voix successive du Colonel des Eaux et forêts Augustin Kaboré, ainsi que de son successeur, l’actuel ministre, l’inspecteur de l’environnement Roger Baro n’ont pas été disponibles pour répondre à nos sollicitations. Pareil pour le Directeur général des Eaux et forêts (DGEF). D’après nos informations, le processus de la fusion est déjà enclenché. Une commission technique interministérielle est chargée d’y travailler. Le syndicat des environnementalistes s’en est, lui, démarqué.
Un point juridique. Le personnel des eaux et forêts, aux termes de la loi N° 063-2015/CNT du 15 septembre 2015, constitue à la fois, une force paramilitaire et un acteur du développement rural. Il est également régi par le décret N°2019-1386/PRES/MINEFID/MEEVCC/MFPTPS portant Règlement de discipline générale et code de déontologie du cadre paramilitaire des eaux…
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