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Système de sécurité incendie dans l’administration publique : Environ 700 incendies et 17 décès enregistrés depuis janvier 2023

Selon les explications du ministre de la sécurité, Emile Zerbo le 15 septembre dernier à l’Assemblée législative de transition, les incendies sont l’un des risques récurrents qui entraînent d’énormes pertes. A l’en croire, depuis le mois de janvier, la Brigade nationale de sapeurs-pompiers a enregistré environ 700 incendies, soit environ 6% des interventions. 17 personnes sont décédées dans ces incendies. Les habitations, les établissements recevant du public et des installations classées sont pour la plupart concernés par ces incendies. Il y a eu les incendies des marchés de Sankar-Yaaré, de l’usine NOVATEX de Bobo Dioulasso, des magasins de dépôts pharmaceutiques de la CAMEG, des hôpitaux de Fada et de Tengandogo.

L’analyse des circonstances de ces incendies montre que le plus souvent, les causes sont liées à des facteurs humains, électriques, environnementaux, météorologiques, ainsi qu’aux facteurs liés à la gestion et à la prévention (malveillance, les causes résultant de l’emploi d’énergie notamment l’électricité, les installations vétustes, la négligence ou le non-respect de la réglementation). Pour y remédier, le premier responsable du département en charge de la sécurité entend soumettre au conseil des ministres, un projet de texte qui impose dans le processus de passation de marchés de constructions, le respect des règles de sécurité incendie (notice de sécurité incendie, contrôle suivi des travaux de sécurité incendie). Il faut vite matérialiser ces déclarations pour mettre rapidement fin au phénomène.

Consommation de stupéfiants

301 423 litres de liqueurs et boissons frelatées saisis       

La consommation abusive de stupéfiants et boissons frelatées alcoolisées par les jeunes a fait l’objet de débats lors de la plénière de l’Assemblée législative de transition, le 15 septembre 2023. Le ministre en charge du commerce, Serge Poda a affirmé que de 2019 à 2023, 2250 importateurs, grossistes et détaillants de ces boissons ont été contrôlés. Ces contrôles ont permis de saisir 301 423 litres de liqueurs et boissons frelatées sur le territoire national, soit une valeur estimative de plus 265 000 000 de FCFA. Egalement, un arrêté interministériel portant règlementation de la production, de l’importation et de la commercialisation des boissons sans alcool et des boissons énergisantes est en cours d’élaboration. Il y a véritablement urgence à assainir le secteur.

Malnutrition aigüe globale

Un taux de prévalence de 22,6% dans la commune de Tougouri

Le ministre de la Santé et de l’hygiène publique a fait, au Conseil des ministres du 13 septembre 2023, une communication relative à l’enquête nutritionnelle dans 25 communes et sites d’accueil de Personnes déplacées internes (PDI) de six (06) régions à fort défi sécuritaire au Burkina Faso. L’enquête a été réalisée en juillet 2023, avec pour objectif d’évaluer la situation nutritionnelle des enfants de 06 à 59 mois ainsi que celle des femmes enceintes et/ou allaitantes ayant un enfant de moins de 02 ans et d’ajuster au besoin la stratégie de réponse nutritionnelle.

Sur les 25 communes et sites d’accueil des PDI concernées par l’enquête, la prévalence de la Malnutrition aigüe globale varie de 5,5% dans la commune de Ouargaye à 22,6% dans celle de Tougouri. Des prévalences de MAG très élevées (supérieure à 15%) sont à signaler dans sept communes et sites. Egalement, des prévalences de MAG élevées (entre 10 et 15%) sont constatées dans 15 zones enquêtées et trois zones présentent une situation modérée (entre 5 et 9%). De même qu’avec la situation nutritionnelle chez les enfants de moins 05 ans, celle des femmes enceintes et des femmes allaitantes est aussi préoccupante avec des prévalences de la Malnutrition aigüe globale variant entre 2,5% et 9,9%. Face à la crise humanitaire causée par l’hydre terroriste, l’Etat doit se donner les moyens pour mieux assurer la continuité des services de santé et de nutrition dans les zones à fort défi sécuritaire.

Plan de réponse humanitaire (PRH)

Plus de 74 000 000 000 dépensés pour un taux de réalisation de 42,79%

Le bilan de la mise en œuvre du Plan de réponse humanitaire (PRH) 2023 au 30 juin 2023, a été rendu public lors du conseil des ministres du 13 septembre 2023. Le ministre en charge de l’action humanitaire, Nandy Somé, a indiqué que sur un total de 241 activités programmées pour l’année 2023, 32 activités ont été entièrement réalisées et 87 partiellement. 127 activités n’ont pas encore connu de début de réalisation. Le taux moyen de réalisation physique est de 42,79%. Sur un budget prévisionnel de 334 098 107 000 F CFA, un montant de 74 170 298 000 F CFA a été dépensé, soit un taux d’exécution de 22,20%. Le Plan de réponse humanitaire a pour objectif de contribuer à une meilleure prise en charge des Personnes déplacées internes et non déplacées vulnérables. La mise en œuvre du PRH au premier semestre 2023, s’est effectuée dans un contexte difficile marqué par des contraintes sécuritaire et financière. Selon le ministre, la programmation des activités à venir a connu un réajustement pour tenir compte des contraintes actuelles liées aux ressources financières disponibles et aux nouveaux besoins des populations affectées par la crise. Le Plan de réponse humanitaire 2023 révisé comporte 234 activités à réaliser au second semestre.

Etablissements bancaires en Afrique                                               

Voici le top 10 des plus grands groupes bancaires de l’UEMOA

Selon les données de la commission bancaire de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), l’année 2022 a été une fois de plus fructueuse pour les banques de la sous-région ouest africaine. Ces données révèlent une croissance de 921 800 000 000 FCFA contre 734 400 000 000 FCA en 2021. Le classement 2022 des dix (10) plus grands groupes bancaires de la zone UEMOA selon la taille du bilan n’a pas connu de changement majeur. Certains ont conservé leur position de 2021 avec des pertes de parts de marché et des gains pour d’autres.

Les trois premières places sont occupées par Ecobank, la Société Générale, et la banque burkinabè Coris bank international. Elles ont respectivement des parts de marché de 10%, 9,1% et 8,7%. Les banques marocaines Bank of Africa, Atlantic Business International (ABI) et Attijariwafabank (AWB), sont respectivement à la 4ème, 5ème, et 6ème place, avec des parts de marché allant de 7,4 % à 6%. Oragroup, avec une part de marché de 6% et 5,2% pour NSIA banque, conservent quant à eux les 7ème et 8ème places. Les 9ème et 10ème places sont occupées par, United bank for Africa (UBA) avec une part de marché de 3,6% et la Banque du Développement du Mali (BDM) avec 3,5% comme part de marché.

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