Monsieur le Directeur de publication, dans la parution N°477 du 10 septembre 2022 de votre journal, on pouvait lire parmi les titres le journal, « Un cadeau brouille deux Magistrats ». A la lecture du contenu, je me suis rendu compte que vous avez failli, de manière flagrante et volontaire à votre slogan qui est que « L’Information est un droit ». En effet, dans le cadre de vos investigations relatives, selon vous, aux informations concernant ma détention, lors de notre entrevue du 19 mars 2022, je vous ai bien expliqué que dans un but purement humanitaire, j’ai décidé de faire remettre au Juge d’Application des Peines, la somme d’un million ( 1.000.000) francs CF A pour l’aider dans la prise en charge que nécessite les soins pour son état de santé.
Lorsqu’il a été informé de mon initiative, le Juge RAMDE que je connais grâce à notre passion commune pour le football, a catégoriquement déconseillé ma démarche car pour lui, une telle approche serait mal perçu par le Juge de I’ Application des Peines. Tant le juge d’application des peines, KAMBIRE Nabé que le Juge RAMDE n’ont vu ou encore réceptionné la somme en question qui a été retournée, par les soins d’un ami, à ma mère qui peut le confirmer. Dans le désespoir, j’ai expliqué cette situation au Juge de l’application des peines sans avoir procédé à une vérification préalable.
Mon ami, à qui la somme avait été remise avait effectué un voyage avant de la restituer. Cependant, dans votre écrit, dont le but et la cohérence restent à démontrer, si ce n’est la volonté manifeste de nuire à des magistrats, vous faites des supputations en allant jusqu’à douter d’une connivence. Aussi, vous affirmez n’avoir pas pu découvrir la personne qui détenait la somme alors que je vous ai donné non seulement son numéro mais aussi son identité. En outre, vous semblez tirer un plaisir morbide à conter la brouille qui a pu s’installer entre deux collègues pour une situation où l’un et l’autre (juges RAMDE et KAMBIRE) ne sont qu’étrangers.
Je me pose toujours des questions sur votre réelle intention pour des faits qui datent de mai 2021 et dont la clarté ne souffre d’aucune ambiguïté si ce n’est pour vous, votre journal et vos instigateurs. Votre journal aurait mieux fait de relater les voies de fait dont j’ai été victime durant ce temps à la Maison d ‘Arrêt et de Correction de Ouagadougou (MACO) dont vous êtes bien informé du reste. C’est pourquoi, je viens par ce droit de réponse, exposer à l’opinion publique la réalité des faits et ce, pour éviter de salir de façon gratuite et méchante l’image d’honnêtes personnes éprises de droit. Je m’en voudrais de vous laisser accuser à tort des magistrats qui n’ont rien à voir avec une initiative personnelle que j’ai vite fait de rétracter sur les conseils avisés du juge RAMDE. La publication diligente de ce droit de réponse afin de stopper les rumeurs infondées me semble plus qu’urgente. Meilleures salutations ! ! !
DOUALIO Charles Francis
