Insécurité
Des actions urgentes à mener sur le terrain
Les incidents sécuritaires se comptent au quotidien au Burkina. Dans la région du Sahel, des hommes armés ont décapité le 07 février 2022 trois personnes dans la commune de Seytenga dans la province du Yagha. Dans le village de Tasmakatt de la commune de Gorom Gorom, des affrontements ont éclaté entre population et groupes armés. A Djibo, au moins deux militaires sont tombés suite à l’explosion d’un engin explosif improvisé. A l’Est, des hommes armés ont emporté un véhicule de type 4×4 d’une entreprise BTP dans la matinée du lundi 31 janvier à Botou, sur l’axe Bilanga-Fada N’Gourma.
Selon l’Agence d’Information du Burkina, le chauffeur du véhicule a été contraint par les hommes armés à les accompagner avant d’être relâché plus tard. C’est la deuxième fois que ladite entreprise est victime d’une telle situation. L’entreprise est chargée du bitumage de la Route nationale 18 (RNl8). Dans le Sud-Ouest, l’armée a affirmé le 07 février 2022 avoir neutralisé une vingtaine de terroristes dans la zone. Il urge donc de prendre toutes les dispositions sécuritaires nécessaires afin de permettre à l’entreprise de continuer à exécuter sereinement les travaux.
Lutte contre la drogue
200 plaquettes de cannabis saisies
La police nationale a indiqué, le mardi 1er février 2022, avoir arrêté à Bobo Dioulasso, un trafiquant de drogue et saisi environ 200 plaquettes de cannabis provenant d’un pays voisin. Le trafiquant, âgé de 61 ans, a été interpellé en même temps que d’autres consommateurs venus s’approvisionner auprès de lui et ce, grâce à la collaboration de la population. Selon la police nationale, Le mis en cause stockait ses marchandises dans son champ situé hors de la ville et où il recevait ses clients. Vivement que la collaboration entre les populations et les forces de l’ordre s’intensifie afin de pouvoir venir à bout de ce phénomène.
Cohésion sociale
Un nième drame lié à la chefferie coutumière
Quatre morts et plusieurs blessés le 08 février 2022, c’est le bilan établi selon les sources de l’Agence d’information du Burkina (AIB) suite à un conflit entre deux clans de deux chefs coutumiers dans la commune rurale de Pièla, province de la Gnagna dans la région de l’Est. Ce n’est pas la première fois que des conflits liés à la chefferie coutumière éclatent au Burkina. Le pays dispose pourtant de plusieurs mécanismes de prévention et de gestion des conflits. L’Etat doit trouver les moyens pour mieux gérer ces situations qui endeuillent des familles et fragilisent le tissu social.