Assassinat du Petit berger et de son bourreau à KantCHari
Cinq personnes incarcérées pour assassinat et rébellion
Des rebondissements dans l’affaire de l’assassinat du petit berger à Kantchari. Le 5 septembre, Tamba Tankoana, âgé d’environ 12 ans trouvait atrocement la mort. Selon les informations fournies au Procureur du Tribunal de grande instance de Diapaga par le Commandant de la brigade territoriale de gendarmerie de Kantchari,
il a été tué suite à des dégâts causés par son troupeau dans le champ d’un agriculteur, dans un hameau de culture du village de Boudiéri. Deux jours plus tard, Kpali Ouali fait un témoignage sur ce meurtre. De ses déclarations, il ressortait un lien avec le drame. Constatant que le témoin portait de graves blessures, il fût conduit au centre médical de Kantchari sous la surveillance du Commandant de Brigade.
C’est là qu’un groupe de trois personnes, armées de bâtons l’a lynché à mort. Son parent et le Commandant de brigade qui l’accompagnaient ont eu la vie sauve de justesse. Une nouvelle enquête a été ouverte. 11 personnes ont été auditionnées. Parmi elles, cinq ont été interpellées et gardées à vue pour leur participation et/ou implication dans la survenance de ces événements malheureux. Elles ont été déférées au parquet de Diapaga le 13 septembre 2021. Le parquet a demandé au juge d’instruction d’ouvrir une information judiciaire contre elles pour des faits d’assassinat, complicité d’assassinat, tentative d’assassinat, de rébellion et d’assistance aux criminels et leur placement sous mandat de dépôt. Les cinq personnes sont actuellement mises en examen pour ces chefs de prévention et placées sous mandat de dépôt à la Maison d’arrêt et de correction de Diapaga.
Contrebande une saisie de 11,5 tonnes de cyanure
La Douane burkinabè, avec l’entremise de la Brigade de recherche et d’intervention (BRI), ont découvert dans la nuit du 9 au 10 septembre 2021, une importante quantité de cyanure introduite au Burkina Faso par contrebande. Le produit était stocké dans un magasin de fortune, situé dans un quartier périphérique de Ouagadougou. Selon le communiqué de la douane, dans l’entrepôt illégal, il y avait « 230 colis composés de 155 sacs et 75 fûts, tous de 50kg chacun ; soit un poids total de 11,5 tonnes de cyanure d’une valeur marché intérieur estimée à 29 900 000 francs CFA ». La Douane burkinabè a précisé que cette saisie a été opérée dans le cadre de la lutte contre les trafics illicites. Aussi, elle est une action en faveur de la préservation de la santé humaine et de l’environnement car l’usage incontrôlé du cyanure est nuisible à la faune et à la flore.
Ouagadougou Plus de 217 000 000 de francs CFA revaloriser la ceinture verte
Plus de 217 000 000 de francs CFA, c’est le financement accordé par l’Association internationale des maires francophones (AIMF) à la commune de Ouagadougou pour la mise en oeuvre du projet de revalorisation de la ceinture verte. Cela s’est matérialisé à la cérémonie officielle de signature de convention de financement dudit projet le 22 septembre 2021 à l’Hôtel de ville de Ouagadougou. Ce projet va consister notamment à l’aménagement de 20 hectares de superficie sur la ceinture verte à travers la mise en terre et l’entretien de huit mille plants, l’implantation de quatre forages et la clôture de l’ensemble du site. Selon Pierre Baillet, secrétaire général de l’AIMF, le projet permettra également de venir en aide à huit cents femmes et jeunes vulnérables, en vue d’améliorer leurs conditions de vie en les accompagnant dans la pratique d’une activité économique saine et respectueuse de l’environnement. Au cours de la cérémonie de signature de convention, Armand Béouindé, maire de Ouagadougou a signifié que la ville de Ouagadougou apportera pour ce projet sur les deux ans, une contribution de 62 000 euros, soit plus de 40 millions de francs CFA.